Ovni: Ce site sérieux présente avec pédagogie et pragmatisme, les
éléments historiques les plus solides sur le phénomène Ovni et ses
grandes implications.
A
la fin des années 60 le gouvernement américain met fin au Project Blue
Book. Aucun résultat. Rien n'est publié. Toujours la même
politique aux USA : Les OVNI n'existent pas ! Heureusement que les
petits pays aux quatre coins de notre monde, eux, traitent plus
sérieusement le phénomène OVNI, qui de décennie en décennie se précise
grâce à leurs actions.
Affaire de RR3 en France lors de la vague de 1954
Partout dans le monde dès les années 1970, des associations privées se
crées. Des dizaines de revues d'informations traitant des OVNIs
paraissent sous la forme ronéotypée ou par un procédé Offset. Ces
associations font un travail de collecte de l'information, enquêtent sur
les observations et informent le public. On assiste à partir de cette
date à un phénomène mondial de découverte des OVNIs et du besoin d'en
savoir plus sur ce phénomène. D'innombrables émissions sont consacrées à
ce thème, le traitant au sérieux ou sous la forme du ridicule.
En
France et en Europe on s'intéresse sérieusement aux soucoupe volantes.
Des réunions ont lieu à Paris chez l'un, chez l'autre.
Officiellement, en 1951, Marc Thirouin crée la Commission
Internationale d'enquête OURANOS. Marc Thirouin voyait dans le phénomène
OVNI un problème qu'il présentait important. Mais il ne voyait pas
comment le résoudre, tellement il était immense, insaisissable et
illogique ! Pourtant avec Jimmy Guieu, Henri Chaloupek (auteur d'une
étude précise sur cette époque et disponible chez l'auteur) et bien
d'autres, Marc Thirouin lance cette association et commence à publier
une petite revue sur le phénomène. En parallèle, l'armée de l'air
Française met en place une cellule chargée de regrouper les nombreux
rapports d'observations d'OVNIs qui lui parvienne de tous ses services.
Il est à noter que le 15 juin 1951 l'armée de l'air Française est
confrontée à une observation importante faite par les pilotes militaires
Irénée Prio et Raymond Gallibert. A bord d'un avion de type "Vampire",
stationnés sur la base d'Orange dans le Vaucluse ils observent
soudainement au cours d'un vol d'entraînement un gros disque métallique.
Ils sont alors à environ 4000 m. Le disque semble immobile, mais en
tentant de s'en approcher, il bascule et part à une vitesse supérieure à
1000 Km/h. Ce cas est resté non identifié comme bien d'autres.
Photo de l'un des premiers numéros de la revue publiée par la Commission Internationale OURANOS. Photo GEOS France
Le
17 octobre 1952, à Oloron Ste Marie (Pyrénées Atlantique) Monsieur Yves
Prigent, instituteur et quelques centaines de personnes observent dans
le ciel un gros objet cylindrique, dans un nuage floconneux. Le
ciel était clair, d'un très beau bleu et l'objet se détachait
parfaitement. L'objet incliné à 45° naviguait lentement dans une
trajectoire Sud-Ouest. L'objet était blanchâtre. Une bonne trentaine de
boules, sans contours défini précédaient l'engin cylindrique. Aux
jumelles, Monsieur Prigent pouvait voir les boules voyager par deux.
Elles étaient entourée d'un anneau jaunâtre. Les objets laissaient
tomber des filaments vitreux qui s'accrochaient aux arbres, aux fils
téléphoniques etc... Ils disparaissaient en passant par un état
gélatineux puis volatil puis fondaient pour disparaître. Ce spectacle se
renouvela 10 jours plus tard à Gaillac. Ces deux observations,
sérieuses,précises, avec de très nombreux témoins, n'ont pas
trouvés de solution à ce jour !
En 1954, une très grande vague
d'OVNIs s'abat sur la France. Plusieurs centaines de cas certains jours!
Du côté de l'armée de l'air, pour faire face à ce flot de cas on a créé
le SEMOC - Section d'Etudes des Mystérieux Objets Célestes. Des
centaines de cas sérieux sont répertoriés par ce bureau qui n'a pas le
moyens malheureusement de faire des enquêtes scientifiques sur ces
cas. Ils sont classés. Mais l'année 1955 sera si calme en apparition
d'OVNIs en France que le SEMOC fut immédiatement dissout !. Il faut
aussi signaler que les"manigances" multiples et variées des officiels
aux USA discréditait à tel point le phénomène que ceux qui s'y
intéressait était classé parmi les "gens bizarres".
En 1955,
c'est en Grande Bretagne que l'ufologie apparaît. Création de la célèbre
revue : Flying Saucer Review. Cette revue dirigée par Charles Bowen
deviendra une référence mondiale. Les articles les plus sérieux et les
plus pertinents furent publiés par cette revue d'une excellente qualité.
Les observations en Grande Bretagne, tout comme dans tous les pays du
monde se font de plus en plus présentes.
Le 17 février 1956 vers
22h50 des opérateurs radar à ORLY AÉROPORT enregistrent sur
leur écran un signal "anormal". On apprend qu'un OVNI survole l'Ile de
France, qu'il disparaît, qu'il réapparaît, qu'il s'immobilise et
que sa vitesse est fantastique : mini 2600 km/h - Maxi 4600 km/h !
Impensable. Une situation totalement anormale. Vers 24h 00
le commandant Dessavoi, à la hauteur de Bougival, venant de
décoller, se trouve face à un OVNI qui se dirige sur lui. L'engin
l'évite au dernier moment. Une nuit de terreur pour les pilotes qui
virent cette nuit là à de très nombreuses reprises des objets se jouant
des avions en leur fonçant dessus, les évitant, passant à droite, à
gauche etc..... Vers deux heures du matin l'objet disparaît. Un
chasseur a tout de même été envoyé sur les lieux. RAS !
8
Novembre 1962 : Naissance en France du GEPA, une association qui devait
compter dans notre pays. Présidée par le général d'armée de l'air Lionel
M. Chassin elle fut constamment animée par René et Francine
Fouéré qui en firent la plus importante association ufologique
Française. René Fouéré à toujours dit qu'il orientait les actions du
GEPA vers le monde scientifique ( et non pas les officiels) car eux
seuls étaient en mesure de mener une enquête qui a depuis bien longtemps
dépassée les moyens et les compétences des groupements amateurs. Il a
réussit son objectif en voyant la création par les autorités
Françaises du GEPAN, organisme scientifique dépendant du CNES et dont
les objectifs étaient l'étude du phénomène sous l'angle sérieux.
Le
20 mai 1971 naît à Bruxelles la SOBEPS qui publie une intéressante
revue sur les OVNI. Elle travaille toujours sur le phénomène et a menée
des enquêtes uniques et complètes lors de la grande vague Belge de 1989.
Ce pays a parfaitement réagit à cette grande vague. Le gouvernement,
les officiels, les scientifiques et l'association SOBEPS ont, main dans
la main collaborer pour faire face à ce gigantesque problème. Le
résultat est impressionnant. Deux gros ouvrages de 500 pages
publiés par la SOBEPS traitent cette vague exceptionnelle et
déconcertante par le fait qu'elle n'a touchée que la Belgique et
rarement les pays limitrophes. Les objets ont été suivit par les radars.
Des avions militaires ont été envoyés vers les engins. Tous ces
renseignements sont clairs et précis contrairement à l'attitude négative
et anti-scientifique des USA. Ont peut découvrir dans les
archives de la SOBEPS tous ces rapports, consultable par tous. Enfin un
travail sérieux, naturellement à la mesure d'une association, qui de
plus ne couvre qu'un petit pays. Mais que de renseignements précis
sur cette vague par rapport aux "cachotteries" américaines sur le
sujet. Signalons que cette association est présidée par Lucien
Clerebaut dont les actions et le désintéressement est à la hauteur des
résultats commentés ci dessus.
Gérard LEBAT en 1969 : Déjà persuadé de l'existence des OVNI Photo GEOS Francevoir son histoire
Dans
les années 1970 à 1980, des dizaines d'associations vont se créer en
France, dont le Groupe d'Études des Objets Spatiaux que présida Gérard
Lebat de 1967 à 1981 et dans la majorité des pays européens. Elles vont
participer à un gros travail de collationnement de l'information et des
observations. Elles vont sensibiliser le public. Partout en France, des
groupes font des conférences, publient des articles dans la presse
écrite ou interviennent à la radio et à la TV. Le peuple européen
admet à un taux approchant les 100 % l'existence et la présence de ce
phénomène. Le résultat est atteint : on prend maintenant le phénomène
OVNI au sérieux. Ce gros travail de fond à une conséquence inattendue :
Le public Français et Européen, informé, se désintéresse des OVNI vers
les années 80/90. Le résultat ne se fait pas attendre : la presque
totalité des associations disparaissent !
Le
24 juin 1951, 4 ans jour pour jour après l'observation de Kenneth
Arnold, Marc Thirouin fonde à Paris la Commission internationale
d'Enquête Scientifique (C.I.E.S.) dite "Commission Ouranos" ou C.I.E.O.
(Commission Internationale d'Enquête "Ouranos"). Le terme "Ouranos"
provient de la mythologie grecque et signifie (qui vient du) "ciel" ou
"lumière". Thirouin choisit cette appellation pour désigner le plus
ancien groupement privé.
1974, la revue OURANOS
Au
fil du temps un véritable réseau d'enquêteurs et de correspondants qui
se tissera autour de lui, formant un groupe d'ufologues dont feront
notamment partie :
* Aimé Michel * Jimmy Guieu (chef du service d'enquête) * Charles Garreau
Marc Thirouin
Thirouin
naît en 1911 à Chartres (Eure-et-Loir). Aprés des études de Droit, il
devient avocat et fait une longue carrière juridique a Paris. Il fait
partie de la Société d'Etudes Atlantéennes (visant à rechercher
l'Atlantide, ayant des correspondant dans le monde entier et éditant la
revue Atlantis qui traitera de nombreux sujets, dont les soucoupes
volantes en mai et juin 1951), fondée en 1926 par Paul le Cour auquel il
collabore activement, déjà bien avant la guerre.
Dès début 1949,
Thirouin prend contact avec les millieux américains par l'intérmédiaire
de l'USAF et, en 1950, entre par leur biais en contact avec Eric
Biddle, un londonien cherchant à créer un organisme ufologique. Tous 2
décident de collaborer et échanges de nombreux courrier en 1951. Tous 2
conviennent finalement de créer une revue commune, nommée Uranus en
Angleterre, et Ouranos en France.
A
partir de 1952, Ouranos publie également un bulletin présentée comme
une revue internationale, pour l'étude des engins spatiaux de provenance
inconnue.
Certains contributeurs d'Ouranos cependant, dénonçant
une évolution vers l'occultisme et la pseudo-science, s'en iront fonder
le GEPA.
Lumières
Dans La Nuit n'est n'est pas une association à but non lucratif, mais
une société commerciale, créée en 1957 par Raymond Veillith, et
domiciliée à Chambon sur Lignon [1]. Elle est toutefois liée à
l'association France-Ufologie (anciennement ANELDLN), conçue pour
répondre à la demande des individus désirant faire activement de
l'ufologie, mais qui, se sentant isolés, ont du mal à passer à l'acte.
LDLN de mars 1959 2ème Année
Ses activités regroupent :
* des enquêtes sur le terrain transmises à LDLN * la constitution d'un catalogue d'observations DocUFO * la distribution de la revue * l'établissement d'un catalogue d'ouvrages ufologiques, etc.
LDLN
édite à partir de février 1958 un bulletin qu'on peut se procurer au
numéro ou par abonnement. Le journal propose à toute personne majeure
qui en fait la demande une "carte d'enquête officielle". Veillith met
l'accent dès le 1er numéro sur le fait parfois ignoré que presque toutes
les questions vitales et ou importantes sont l'objet des plus vives
controverses : bien évidemment, les ovnis ne font pas exception. Dans le
premier éditorial, Veillith déclare que bien des questions peuvent être
éclairées dans un jour nouveau à condition que les éléments décisifs,
propres à trancher les problèmes apparemment insolubles, soient mis en
évidence. Cette ligne de conduite perdure toujours dans la revue
actuelle.
De 1958 à novembre 1962, la revue est mensuelle et
ronéotypée en majeure partie. Après cette date, elle est imprimée
passant bimestrielle de 1964 à la mi-1968. L'arrivée de Fernand Lagarde
au printemps 1968 permet à la revue de redevenir mensuelle avec la
sortie des numéros sous-titrés "contact-lecteurs". En 1969, le comité de
rédaction de LDLN comprend Aimé Michel, Lagarde, Veillith, Michel
Monnerie et Ollier.
Dès la fin des années 1960s et dans les années 1970s, sont mis en place :
* des réseaux de radio-amateurs et de photographes du ciel Résufo
* un groupe de techniciens susceptibles de se pencher sur les problèmes
de détection des phénomènes physiques et sur la création de station
équipées scientifiquement * une commission fichier FiDUFO pour le traitement électronique de l'information.
Le
vendredi 22 mars 1974, sur France Inter, Jean-Claude Bourret formule
une conclusion de sa série d'entretiens sur les ovnis, aux côtés de
Claude Villers. Monnerie, membre influent de cette association, y est
invité et annonce que LDLN organise une soirée de surveillance du ciel
national pour le lendemain. Le lendemain, malgré la publicité autour de
l'opération, aucune photo n'est envoyée à l'émission [2].
En 1978
est créée le CVLDLN par François Diolez (président) et René Faudrin
(vice-président). Gilles Munsch y arrive 2 mois plus tard, comme
responsable des enquêtes.
Les années 1980s ayant plutôt été
marquées par une stagnation, un reflux de l'intérêt manifesté aux ovnis,
la revue passe de nouveau bimestrielle.
En 1985, Joël Mesnard
rachète la revue à Veillith. Il est le seul à diriger la revue publiée à
15 000 exemplaires, qui n'a pas de journalistes : de multiples
associations et auteurs ufologues (Gildas Bourdais, Jean Sider
notamment) se chargent des écrits. Mesnard fait le tri et écrit quelques
articles.
Mesnard
Du
côté du CVLDLN, Munsch prend la vice-présidence à la mutation de
Faudrin, puis la présidence en 1988 lorsque Diolez quitte l'ufologie.
Après une prise de distance entre LDLN et la CVLDLN, cette dernière est
dissoute à la fin des années 1990s.
Groupe d'Etude des Phénomène Aériens, association privée d'étude des ovnis, composé de scientifiques et militaires.
Le GEPA est l'une des premières associations ufologiques françaises, fondée en novembre 1962 par le docteur René Hardy
Les numéros 7 et 36 de Phénomènes Spatiaux, la revue éditée par le GEPA
René Hardy (docteur) (1972)
Docteur en sciences, ingénieur en télécommunications, conseiller de la NASA, consultant de l'APRO [1].
A partir de 1948 Hardy devient membre de l'IMI.
En novembre 1962, Hardy fonde le GEPA qui veut promouvoir une recherche de qualité.
Hardy fonde également la SVEPS.
Le
lundi 12 juin 1972 à 7 h 45, Hardy est retrouvé mort d'une balle dans
la tête sur la terrasse de son appartement du quartier Claret à Toulon.
Son suicide ne manquera pas d'être commenté, certains n'hésitant pas à
le qualifier de meutre maquillé par, selon, la CIA ou même des MIB qui
auraient voulu l'empêcher de faire connaître des découvertes récentes.
GEPA (1962-1977)
Réné
et Francine Fouéré furent les chevilles ouvrières du GEPA, dont ils ont
géré avec soin le bulletin. Toute la vie du GEPA s'est organisée chez
les Fouéré.
Il
s'intéresse de très bonne heure aux questions spirituelles et, dès
1928, à l'enseignement de Krishnamurti. Par la suite il épouse celle
qui va devenir Francine Fouéré. Il lui fait découvrir Krishnamurti et
lui fait rencontrer aux conférences de Bruxelles organisées par Robert
Linssen en 1956. Ils participèrent aux réunions de Saanen, en Suisse,
de 1961 à 1985, et elle assista son mari dans son travail de traduction
des conférences de Krishnamurti.
Grâce à l'opiniâtreté de sa
femme, Fouéré voit ses recherches et réflexions publiées dès 1968. En
1985, une nouvelle édition de son livre La révolution du réel -
Krishnamurti est offerte à celui-ci lors de sa dernière venue à Saanen.
Francine Fouéré
Fouéré naît le 10 mars 1927. Enseignante, elle va être pendant 36 ans la femme et la collaboratrice de René Fouéré.
Son
mari lui fait découvrir Krishnamurti, qu'elle rencontre pour la 1ère
fois aux conférences de Bruxelles organisées par Robert Linssen en 1956.
Ils participèrent aux réunions de Saanen, en Suisse, de 1961 à 1985, et
elle assiste son mari dans son travail de traduction des conférences de
Krishnamurti, ainsi qu'aux réunions du GREK (Groupe de Recherche sur
l'Enseignement de Krishnamurti).
Fouéré insiste obstinément pour que les recherches et les réflexions de son mari soient publiées dès 1968.
Le sens de notre action par René Fouéré
Ce
texte invite aussi la communauté ufologique à réfléchir sur les
problèmes de communication et la mise en œuvre d'une éventuelle
stratégie. Le peu d'intérêt de la communauté scientifique pour le
phénomène des ovnis ne serait pas tant dû à un rejet massif de ce
dernier, qu'à une incapacité de la communauté ufologique à communiquer
adroitement sur ce phénomène. Ce texte, paru dans Phénomènes Spatiaux en
1969, reste d'actualité.
René et Francine Fouéré. Cliché pris par Joël Mesnard, lors d'une enquête au lac de Pannecière, dans le Nivernais, en novembre 1968, publié dans la revue Phénomènes Spatiaux n°18 de décembre 1968.
Notre
action essentielle ne vise pas les services officiels, au sens
politique ou gouvernemental du terme. Comme celle du Dr McDONALD aux
USA, elle vise la communauté scientifique elle-même, qui est seule
capable de mener une enquête qui, Gérard KLEIN l'a justement dit, a
depuis longtemps dépassé les possibilités et la compétence des groupes
d'amateurs les plus actifs. Si, d'ailleurs, la science s'inclinait
devant les faits, par la voix de ses plus hauts représentants, les
gouvernements, du même coup, collaboreraient avec nous, car en de telles
matières, ils prennent conseil près des représentants les plus éminents
de la communauté scientifique.
C'est l'attitude présente du
monde scientifique qui est, dans le domaine de nos recherches,
l'obstacle principal, je dirais presque l'obstacle clé.
Essayer,
avec l'aide de journaux ou de postes d'émission sympathisants, de se
servir du public pour exercer une pression sur la science ou les
services officiels est une tâche à peu près vaine. D'une part - sauf
incidents majeurs, fantastiques et imprévisibles qui résulteraient de
l'initiative des extraterrestres eux-mêmes - il n'y aura jamais qu'une
faible fraction du public à s'intéresser aux Soucoupes Volantes et
jamais, d'autre part, les responsables d'un service de recherche ne
consulteront les journaux, ni ne tiendront compte des articles publiés
par la plupart d'entre eux, s'agissant de décider de l'ouverture
possible d'une enquête concernant les Soucoupes Volantes. Les chercheurs
sérieux en matière de Soucoupes Volantes ne doivent pas se laisser
griser par le bruit qu'ils peuvent faire dans la presse, dans une presse
qui est souvent à l'affût d'articles à sensation.
Donc, à mon
sens, c'est l'édifice de la communauté scientifique qu'il faut attaquer,
sur son propre plan et en usant de ses propres méthodes. Ce qui exige
beaucoup de patience, de science et de sang-froid. Les cris, la
provocation, la violence et l'infatuation ne sont pas de mise dans cette
affaire.
L'édifice scientifique ressemble, si nous pouvons nous
servir de cette image, à une pyramide. Son sommet est fait d'éléments
qui sont, pour le moment, irréductibles, et forts de titres
difficilement acquis et justement appréciés. On ne peut pas attaquer de
front ce sommet. On peut tout au plus - si l'on dispose pour cela
d'éléments de haute qualité scientifique - essayer d'embarrasser et,
jusqu'à un certain point, de neutraliser les savants dogmatiques
occupant ce sommet.
Le travail le plus rentable, dans l'état
actuel des choses, est un travail d'infiltration, très discret, se
faisant à la base même de la pyramide et visant de hauts techniciens ou
des hommes de science qui ne sont pas entièrement contaminés par
l'idéologie régnant au sommet et conservent une certaine ouverture
d'esprit.
Mais, pour atteindre ces hommes-là, il faut parler leur
langage, le seul langage qu'ils entendent. Il faut parler avec beaucoup
de mesure, de prudence, et en avançant des arguments qui soient, dans
l'ordre scientifique, aussi valables que précis.
Ce sont ces
techniciens et ces savants qu'il faut toucher. Il ne s'agit pas de
prêcher des convertis, ni même de s'attirer les appréciations flatteuses
du groupe clandestin de savants qui s'intéressent d'ores et déjà aux
Soucoupes Volantes.
Ce qui peut faire avancer le problème des
UFOs, ce n'est pas que nous en parlions ou en fassions parler dans la
presse ou sur les ondes, c'est le fait que nous parvenions à convaincre
de son existence des hommes ayant dans le monde scientifique une
autorité indiscutée et que ces hommes en parlent ouvertement. Ce qui est
tout autre chose et aurait de toutes autres conséquences. Des
conséquences immédiatement décisives.
Que, pour nous, les
Soucoupes Volantes soient un fait, et un fait manipulé par des
intelligences extraterrestres, c'est très peu important. L'essentiel est
de convaincre de ce fait les sceptiques et, parmi eux, ceux qui
jouissent dans la communauté scientifique du plus haut prestige. Le
reste peut satisfaire notre vanité, notre ambition personnelle, nous
donner le sentiment de notre importance ou nous "occuper", mais risque
fort de n'être qu'une "tapageuse inaction", contradictoire dans ses
modes, et finalement nulle ou négative en son résultat, sur le plan que
j'envisage ici.
Que le problème des Soucoupes Volantes déborde de
loin celui de la science et de la technique, qu'il puisse avoir des
prolongements philosophiques, parapsychologiques, religieux ou
historiques bouleversant, qu'il puisse mettre en question toute notre
culture, je n'en disconviens pas. Mais si nous voulons qu'une enquête
efficace sur le "phénomène soucoupe" s'instaure à l'échelle mondiale, ce
n'est pas aux philosophes, aux hommes de religion ou aux historiens
qu'il nous faut nous adresser - en supposant acquise l'existence réelle
des Soucoupes Volantes. Ce sont les hommes de science et les techniciens
que nous avons à convaincre, comme le dit le Dr McDONALD, "de
l'existence même d'un problème". Scientifiquement parlant, c'est à ce
très bas niveau que nous devons commencer et nous devons, à ce titre,
nous imposer les disciplines nécessaires, si ingrates qu'elles puissent
nous paraître.
Ce n'est pas seulement ce que
l'on fait qui est ici important, mais, d'abord et surtout, la manière
dont on le fait. Ce n'est pas seulement ce qu'on dit, mais le contexte
même dans lequel on le dit.
René FOUÉRÉ
(publié dans le numéro 19 de Phénomènes Spatiaux, mars 1969)
Numéro 18 du Gepa scanné par Anthony et mis en PDf par Alex:Gepa_n18
"Pionnier
dans l'ufologie, Henri Chaloupek a contribuer à la mise en place de la
première association à s'occuper des ovni ,dans les années 1950."
Chaloupek aux rencontres de Châlons-en-Champagne en octobre 2005
Chaloupek
naît le 7 mai 1923 à Paris dans le 7ème arrondissement, de parent
d'origine tchèque. Gamin, il se passionne pour les Aventuriers du Ciel
de Nizerolles. En 1938, il découvre la science-fiction en achetant chez
Gibert Jeune, dans un déballage d'occasions, un numéro d'Astounding
Stories de 1936 qu'il dévore péniblement à l'aide d'un dictionnaire,
apprenant l'anglais. Artisan fourreur diplômé, il s'engage dans ce
métier.
Fin juin 1947, il arrive un de ses tantes à Prague où il
retrouve des membres de sa famille après une longue séparation de 9
années de guerre d'occupation nazie et, pour lui, réfractaire au S.T.O.,
de résistance suivie de mobilisation et d'occupation en Allemagne. Un
journal de la veille (les journaux sont encore libres à l'époque, le
"rideau de fer" ne tombera que le 25 février 1948) traîne sur un canapé
et, dedans, un article attire son attention : celui relatant la
rencontre de Kenneth Arnold avec des soucoupes volantes. D'autres vont
suivre, avec en janvier 1948, à Paris, l'histoire de Mantell dans le
journal Franc Tireur, ou celle du DC-3 de Eastern Airlines le soir du 23
juillet.
Ami d'Alfred Nahon du
Courrier interplanétaire. En 1952, où de premières observations notables
sont faites en France, Chaloupek est lui-même témoin d'une observation,
publiée dans le n° 12 du Courrier Interplanétaire :
Déclaration de M. Chaloupek, d'Issy-les-Moulineaux (Seine) : C'était le
dimanche 8 juin 1952 - 15 h ; une très belle journée et je n'aurais pas
été chez moi si je n'y fus retenu par une fin d'angine qui m'avait
assez affaibli. J'habite en face du Parc des Expositions, j'ai donc une
très belle vue dégagée devant moi. Assis devant ma porte-fenêtre
ouverte, je regardais tout et rien et seul le hasard voulut que je
regarde vers le haut et c'est là que mon regard fut frappé par une
petite tache ronde brillante. Je crus m'être trompé, regardai ailleurs
et reportai de nouveau mon regard là-dessus ; il n'y avait pas d'erreur.
J'appelai ma femme et lui demandai ce qu'elle voyait dans la direction
de mon doigt ; "une pastille brillante" me dit-elle et presque aussitôt :
"mais il y en a une autre !" En effet, il y en avait une autre sous le
même angle (environ 80 °) à une distance d'environ 1 m tendu à bout de
bras. Les disques étaient de la grosseur d'un ongle de pouce, argentés
et scintillaient au Soleil. Il y avait un peu de vent, les objets ne
bougeaient pas et cela pendant les 20 mn que nous observâmes. Puis les
points devinrent plus petits, ils s'élevèrent et devinrent vite
complètement invisibles. Nous étions seuls dans la maison ce jour-là ;
ainsi, nous ne pûmes pas avoir d'autres témoins, malheureusement.
S'il
n'est pas le 1er à parler en public des soucoupes volantes, il est le
1er en France à tenir des réunions mensuelles régulières et suivies sur
le sujet, de 1956 à 1963. A cette époque il devient un membre historique
du GEPA.
Les débuts de l'ufologie en France - Souvenirs d'un soucoupiste, LDLN, Hors Série, 1997
* Achille Dufour * Louis Murco * Philippe Hebbrecht * Pierre Guérin * Jean Collomby * Bernard Siguret * Claude Davignon * Michel Petit * Gérard Cordonnier * Aimé Michel * le professeur F. J. Ivanoff * le général d'Armée de l'Air Lionel Chassin, président du groupe.
Toute
la vie du GEPA s'organise chez les Fouéré. Un second appartement est
loué sur le palier, où la documentation s'est longtemps accumulée,
impressionnante.
Le GEPA change l'image peu reluisante des
"soucoupistes" : la qualité de ses comptes-rendus d'enquête attire
l'attention de scientifiques, dont certains mèlent leur signature aux
correspondants de la revue. On trouve parmi eux Claude Poher,
Jean-Pierre Petit, Jean Goupil ou Guérin. Dans les années 1970s,
l'ufologie connaît un essor en France : l'Aéronautique Militaire arrive à
la conclusion que les ovnis ne représentent pas un problème militaire
mais scientifique, et transmet des copies de tous les témoignages
recueillis par le GEPA.
Pendant 14 ans, le GEPA édite 51 numéros
du bulletin Phénomènes Spatiaux et 2 Hors-Séries (dans le 1er le
professeur James McDonald démontre, preuves à l'appui, la réalité du
problème et s'étonne du silence des journaux).
69 rue Tombe-Issoire 75014 Paris
En 1977 le GEPA met fin à ses activités avec la création du groupe officiel d'étude des ovnis du CNES : le GEPAN.
Antenne
française du GEOS, créée en 1968 à à Villejust (Essonne) par Gérard
Lebat après 2 ou 3 voyages à Genève et plusieurs discussions avec les
animateurs du groupement en Suisse.
Conférence du GEOS
La
revue GEOS International parait régulièrement, jusqu’au n° 9, où elle
est renommée Extraterrestres, paraissant tous les 2 mois jusqu’au n°
14. Y contribuent notamment, durant ces 3 ans, Vincente-Juan
Ballester-Olmos, Robert Futaully (astronome à l'observatoire de
Meudon), Gène Duplantier (Canada), Serge Hutin (écrivain). En 1971 est
éditée la 1ère série de L'Histoire des Soucoupes Volantes en
Diapositives, projet élaboré entre le GEOS France et un éditeur
Parisien (éditeur qui déposera le bilan dès cette 1ère série éditée.
Lebat prendra la relève et 9 séries paraîtront par la suite, en 15
ans). En juillet, la revue devient bimensuelle et comptera 30
collaborateurs actifs environ. Mais le travail manuel représenté
par l'envoi de près de 1000 n° tous les 15 jours devient vite
insupportable et le dernier numéro de cette formule voit le jour en
janvier 1972. Les problèmes de santé de Lebat l'immobilisant sans
rémunération pendant 2 ans grèvent le financement du GEOS France. Le
renouvellement des abonnements en 1973 n'est pas à son plus haut niveau.
Le n° 22 ne sort donc qu'en juillet avec la reprise d’une parution
tous les 2 mois.
Le GEOS France édite la revue Hypothèse
Extraterrestre. Suite à la déception de l'affaire de Cergy-Pontoise
notamment, l'activité de l'association s'écroule en 1981 lorsqu'en 6
mois le nombre de lecteurs de la revue passe de 1000 (dans les années
1970s) à 200 lecteurs. Le groupe disparaît à la fin de l'année
Acronyme
pour "Vérification et Etude des Ovnis pour Nîmes et la Contrée
Avoisinante", un groupement ufologique régional (Gard) du sud-est de la
France présidé par Charles Gouiran, actif dans les années
1970s-1980s. En 1982, VERONICA contribue à fonder la FFU.
Association
gardoise, V.E.R.O.N.I.C.A. a eu un impact bien au-delà des limites
départementales. Avec une centaine de membres répartis dans toute la
France, elle a produit une somme de travail colossale.
Le Journal
Officiel de février 1974 consacre la naissance du groupement intitulé
Vérifications et Etudes sur les Rapports d’Ovni pour Nîmes[1] et la
Contrée Avoisinante. Association de type loi 1901 ses objectifs sont
simples : enquêter sur le terrain auprès des témoins et vulgariser ses
découvertes au moyen de spectacles audio-visuels[2], de stands animés
par ses membres jusque dans les campings de la région, ainsi que d’un
bulletin d’information.
A l’origine de sa fondation. Charles
Gouiran, issu d’un groupe d’étude de l’A.M.O.R.C.[3]. Il a réussi le
tour de force de grouper autour de lui quantité de gens d’origines
diverses, aux formations et opinions multiples. Médecin gardois,
professeur de Lettres, bouquiniste girondin, commerçant, ancien
militaire, colonel à la retraite, ancien agent des services de
renseignements français, agent des Renseignements Généraux[4],
fonctionnaires, commerçants… tous ont, pour un temps, travaillé dans
l’objectif commun de résoudre le mystère posé par le phénomène
O.V.N.I.[5].
[1] Préfecture du Gard. [2] Projections de diapositives, puis, le temps passant, de films réalisés par V.E.R.O.N.I.C.A. [3] Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix. [4] Monsieur Justin Bonnefond. [5] Objets Volants Non Identifiés, de l’anglais U.F.O., Unidentified Flying Object.
V.E.R.O.N.I.C.A.: enquête et information du public.
Très
vite, le groupement a mis en place un certain nombre de structures,
tant pour l’enquête de terrain que pour la mise à la disposition du
public des résultats de leur travail effectué sur le terrain.
Ainsi,
les rencontres avec les témoins, la recherche des traces éventuelles,
les démarches auprès des gendarmeries, etc… s’effectuaient
habituellement en binôme. A la fin des années 1970, surfant sur la vague
médiatique, l’association comprenait plus de 200 membres, généralement
domiciliés à Nîmes ou dans le Gard, mais aussi sur une bonne partie du
territoire national. Aucun problème donc pour trouver des équipiers,
même si les membres régulièrement actifs se limitaient à une vingtaine, à
peine 10% des adhérents.
V.E.R.O.N.I.C.A. organisait
régulièrement des S.O.S.C. ou soirées d’observation du ciel. Ces
veillées nocturnes voyaient les membres volontaires[1] se positionner à
différents endroits autour de Nîmes et à travers tout le Gard, petits
groupes par petits groupes, reliés les uns aux autres par des
émetteurs-récepteurs radios. Appareils photos et caméras prêts, chaque
équipe scrutait le ciel dans l’espoir d’apercevoir un O.V.N.I. et
d’enregistrer la preuve de son passage. Lorsque quelqu’un observait un
phénomène non identifiable, on prévenait par radio un autre groupe que
l’on estimait plus proche de l’élément mystérieux et ainsi de suite
jusqu’à ce qu’une explication soit donnée à l’observation… ou qu’elle
reste un mystère sur lequel allaient devoir se pencher les enquêteurs.
Avec ce système, tout ce qui avait pu être vu sans être interprété fut
finalement identifié. Mais l’intérêt était double : ces veilles avaient
en outre pour effet de regrouper les gens, de les motiver et de les
rendre plus solidaires.
L’essentiel de la diffusion interne des
informations obtenues par le travail des membres se faisait lors des
réunions. L’association éditait également un petit bulletin trimestriel,
où les informations les plus importantes étaient reprises et
développées. Pour beaucoup d’adhérents, du fait de leur éloignement,
c’était là le seul moyen de suivre les actions entreprises et de prendre
connaissance des résultats. Ainsi, pour Jean-Luc Proust de Lormont[2],
le bulletin était le seul moyen de se tenir régulièrement au
courant.
La diffusion de l’information pouvait aussi se faire à
destination d’un public étranger à V.E.R.O.N.I.C.A. et pour lequel le
phénomène O.V.N.I. restait une préoccupation tout à fait marginale, même
si les médias des années 1970 et du début des années 1980 firent leurs
choux gras des « soucoupes volantes ». Des conférences et débats étaient
organisés, des spectacles audio-visuels étaient montés.
[1] Jusqu’à 50 personnes lors de certaines soirées. [2] A côté de Bordeaux.
Le
numéro 213 de la revue Banque OVNI Association fondée en en 1986 dans
le cadre du SRES (Secrétariat aux Recherches et Études Spéciales),
association fondée en 1971 dont le but est la recherche d'origine de
documents et d'informations.
Banque Ovni fonctionne comme une agence de presse spécialisée en matière d'actualité phénoménale.
* centraliser les données sur les cas récents mais aussi anciens (rapports d'enquêtes, articles de presse) * vérifier la réalité des sources d'information initiales * étudier chaque cas dans un contexte scientifique, dès que cela est possible * informer le public, les médias, les autorités de défense, de l'actualité internationale
En
1998 cette association est contactée par monsieur D., témoin de
l'affaire d'Haravilliers. Elle dépèche Gérard Deforge comme enquêteur
sur les lieux.
Banque OVNI est dirigé par Franck Marie. BP 41 92224 Bagneux CEDEX Tél.: 01.47.46.87.11 Fax.: 01.47.46.08.01
A.
E. S. V. Association d'Etude sur les Soucoupes Volantes créée en 1974
par Perry Petrakis. A partir de 1976 les premiers bulletins du même nom
paraissent, et le 24 juillet 1977 l'existence de l'association est
officialisée à la sous-préfecture d'Aix-en-Provence.
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A.
I. H. P. I. Association pour l'Investigation Historique des Phénomènes
Insolites, fondée en 1981 par Gilles Durand et Michel Coste afin de
vérifier, étudier et compiler les rapports et enquêtes sur les cas
d'ovnis "pré-arnoldiens", regroupés dans le catalogue HISTOCAT.
S.
C. E. A. U. Sauvegarde, Conservation des Études et Archives
Ufologiques, association française à but non lucratif fondée à Gérardmer
(88) le 2 février 1990 (statuts parus au Journal Officiel du 23 mai)
par Dominique Doux 1, Isabelle Dumas, Gilles Durand, René Faudrin
(président), Robert Fischer, Pierre Lagrange, Eric Maillot, Gilles
Munsch, Raoul Robé, Thierry Rocher, Christine Zwygart et la
participation de Thierry Pinvidic, visant à préserver l'héritage
ufologique, c'est-à-dire les livres, magazines, courriers, rapports
d'enquête, études, coupures de presse et autres documents (écrits,
audiovisuels ou électroniques) liés à la recherche ufologique.
C.
E. P. I. (1973-1983) Cercle d'Etude des Phénomènes Insolites, fondé par
Yves Gersant à Issy-les-Moulineaux (92). Incités par Henri Chaloupek et
François Couten, Durand et Gourdy participent courant 1974 à leur 1ère
expérience au sein de l'une de ces associations nouvellement créées, en
adhérant au CEPI.
C. E. R. P. A. Le Centre d'Etudes et de
Recherches sur les Phénomènes Aérospatiaux est une association loi 1901
ufologique fondée en 1989 à Marseille par Bernard Hugues (président),
Gérard Roméo et Patrick Teboul.
C. R. U. (1987) Comité de
Recherche Ufologique, association à but non lucratif fondée en 1987 à
Brest dans le but d'étude et information du public sur le phénomène
ovni. Diverses activités en lien avec les enquêtes sont proposées,
astronomie, participation à des réunions d'informations, soirée
d'observation du ciel, création d'exposition, recherche documentaire. Le
CRU a participé à plus de 50 émissions de radio sur Radio Émeraude une
radio du nord Finistère. Le CRU fait partie du réseau DeMeTer. Font
notamment partie du CRU Thierry Larquet, Isabelle Cavé.
F. F. U.
Fédération Française d'Ufologie fondée en 1982 à l'initiative des
responsables de l'AAMT, VERONICA, du GREPO, de la SVEPS et de la SLUB.
Fera partie partie de la FFU, l'ADRUP.
G. E. P. I. (1976-1978)
Fondé en 1976 sous l'impulsion de Dominique Delille. Le groupe publia
Siècle Inconnu (n°1 en novembre). Le GEPI devient le GEPO en 1978.
G.
E. P. O. Groupe d'Etude du Phénomène Ovni, fondé en 1978 à Paris par
Thierry Rocher comme successeur du GEPI. Le groupe publie GEPO
Informations (successeur de Siècle Inconnu) puis OVNI et Compagnie. Le
groupe participe au CECRU. Le GEPO devient Association à But Non
Lucratif en 1981. Les derniers n° 30-31 de OVNI et Compagnie paraissent
en juillet 1983.
G. E. P. S. I. (1980-?) Groupe d'Etude des
Phénomènes Spatiaux Inconnus, créée en 1980 à Brest par Renaud Marhic. A
partir de 1987, le GEPSI assure la délégation de SOS OVNI pour le
Nord-Ouest. Le GEPSI n'existe plus aujourd'hui.
G. E. R. U.
(1972) Groupement d'Etudes et de Recherches Ufologiques, association à
but non lucratif fondé à Roubaix (Nord) en juin 1972 (inscrit à la
préfecture le 9 avril 1973 sous le n° 11.723). Le GERU fait partie du
RIO. Font ou ont notamment fait partie du GERU Joël Duquesnoy
(président). Jean-Pierre Delbarre et Jean-Pierre Troadec en font partie
pendant une période. Le GERU publie son bulletin trimestriel UFOVNI.
OVNI
Languedoc Association à but non lucratif (loi 1901) fondée en 2002 par
Bruno Bousquet, Thierry Gaulin et Erlé Lassalle, et visant à étudier le
phénomène ovni et ses incidences sur l’être humain, de rassembler et
vérifier de manière objective les informations sur le sujet et,
éventuellement, d’en faire bénéficier ceux qui le souhaitent. OVNI
Languedoc mène des enquêtes, organise des conférences et initie ses
nouveaux membres au travail sur le terrain. Elle est par la suite
présidée par Thierry Gaulin.
R. I. O. (2004) Acronyme pour Réseau
d'Investigations sur les Ovnis, groupe d'études fondé par Jean-Jacques
Yvars dans le but de permettre une diffusion large et efficace des
observations d'ovnis au-dessus du territoire français, dans le but
d'analyser le plus objectivement possible, sans "passion" ni idées
préconçues, toutes les caractéristiques des "phénomènes" rapportés par
les témoins.
S. E. R. P. A. N. (1990-2000) Société d'Enquête et
de Recherche sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés, fondée le
1er Février 1990 par Michel Figuet (président), Erick Maillot et Gilles
Munsch (secrétaire). Feront également partie de la SERPAN : Jacques
Scornaux (jusqu'à sa dissolution) et Thierry Rocher (de 1991 à 1996).
S.
V. E. P. S. Societé Varoise d'Etude des Phénomènes Spatiaux, fondée à
Toulon par René Hardy. La SVEPS publie le bulletin Approche. Elle
enquête sur diverses affaires telles que Marliens, Trans-en-Provence. A
une époque, elle envisage la construction d'un site de détection d'ovnis
[1]. La station-laboratoire Hardy-Marinello, composée de 2 groupes de
capteurs (paramètres physiques et météo) finit cependant par être
abandonnée faute de moyens. Des enquêteurs de la SVEPS ont été Cohin, F.
Crebely.